Quel système d’exploitation (OS) choisir pour miner des cryptos ?

Sommaire

Si vous êtes arrivé là, c’est que vous devez avoir choisi vos composants et brancher vos alimentations, ou alors vous souhaitez savoir ce que vous devrez faire par la suite, a savoir :

Quel OS choisir pour faire du mining ?

Windows

Le système d’exploitation de Microsoft est le plus connu au monde une grande majorité des PC tournent sous Windows. C’est son principal atout.

Vous pourrez probablement plus facilement trouver vos repaires sous cet OS. Il convient bien lorsque l’on souhaite l’utiliser pour travailler / jouer et miner également.

Linux

Les OS Linux possèdent de nombreux avantages. Certaines distributions sont même dédiées au minage de crypto monnaie tel que Easy Mining OS (EMOS), HiveOS ou encore NiceHash OS pour ne citer que ceux-là.

Ici, nous nous attarderons sur HiveOS.

Les liens que vous trouverez sur cet article vers HiveOS sont des liens de parrainage. Si vous créer un compte à partir de ce lien cela m’aide pour financer le site alors n’hésitez pas à en abuser ça ne vous coûte rien 😉

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Les différences entre Windows et Hive OS

Windows est le système d’exploitation le plus utilisé au monde. Vous devriez donc plus facilement vous y retrouvez en utilisant cet OS. Cependant dans le mining certaines limites peuvent poser problème sur son utilisation. Des distributions Linux spécialement dédié au mining ont donc vu le jour et nous allons les comparer afin de voir les forces et les faiblesses de chacun.

Windows

Avantages :

  • OS polyvalent qui permet de miner lorsqu’on ne se sert pas du PC si l’on débute avec une carte par exemple
  • On se sent moins perdu sur un OS qui est utilisé au quotidien

Inconvénients :

  • OS sujet plus facilement au plantage
  • Prend 32 Go d’espace de disque dur rien qu’a l’installation
  • N’est pas recommandé pour une installation sur une clef USB
  • Pas de gestion “facile” à distance
  • OS payant (même si des licences à moindre coup existent)

Hive OS

Avantages :

  • Interface graphique intuitive
  • Beaucoup de tutos et communauté actives sur les forum / YouTube
  • Application mobile pour suivre l’état de ses RIGs à distance
  • Installation sur SSD / Clef USB possible moins de 8 Go nécessaire

Inconvénients :

  • Peut demander des manipulations en ligne de commande pour l’installation de certains logiciels de minage (les moins connus) ou de la maintenance
  • Payant à partir de 2 RIGs (sur ETH et ETC) et jusqu’a 4 RIGs gratuits sur d’autre algorithme
 

Les logiciels de mining en fonction des OS

Les logiciels de mining sont développer de sorte que vos cartes graphiques puissent effectuer des calculs sur un algorithme donné. Certains sont polyvalents et peuvent être utilisés par les cartes AMD et Nvidia (Phoenix Miner et T-Rex miner pour ETH par exemple). En fonction de l’algorithme miné vous devrez donc changer de logiciel de mining. Ici, nous allons voir donc en comparer deux différents.

Pour information, les deux logiciels sont disponibles aussi bien sous Windows que sur HiveOS.

1 – Attention, concernant ETH (et certains autres algorithmes) il vous faudra une carte graphique avec au minimum 4 Go de RAM pour charger ce qu’on appelle le DAG. Vous pouvez regarder l’évolution de la taille des fichiers DAG sur ce site au besoin.

2 – Il est fortement conseillé de télécharger ce type de logiciel UNIQUEMENT sur des sources officielles comme Bitcointalk.

3- Pour la plupart de ces logiciels il existe une taxe qu’on appelle “dev fee” qui est un paiement aux développeurs sur ce que vous minez (entre 0 et 2% généralement)

Phoenix Miner sous Windows

Concernant ce logiciel sous Windows vous pourrez le télécharger sur la page Bitcointalk.org. Les antivirus étant assez frileux avec ce type de soft, il vous faudra exclure un dossier de son analyse pour pouvoir le télécharger ou décompresser l’archive.

Une fois le logiciel téléchargé et décompressé, vous retrouverez plusieurs fichiers. Vous pouvez modifier (avec l’éditeur de texte que vous souhaitez) celui indiqué par la flèche rouge afin de configurer le mineur.

Une fois ouvert le fichier texte vous devrez modifier la ligne encadré en rouge ci-dessus. Les arguments à renseigner sont assez explicites :

  • -pool (1) : Ici il faut renseigner l’URL de la pool où vous souhaitez miner (certaines fois vous pourrez mettre 2 URL dont une de “secours” comme dans notre exemple avec nanopool)
  • -wal (2) : Ici il s’agit de l’adresse de votre wallet crypto au bout de laquelle vous pourrez rajoutez le nom de votre rig (3) en séparant d’un point. (pratique pour s’y retrouver si vous en possédez plusieurs)

Une fois ces paramètres rentrés, n’oubliez pas d’enregistrer les modifications, et vous pourrez ensuite renommer le fichier pour vous y retrouver plus facilement. (le mien s’appelle par exemple “RUN ETH nanopool”)

Afin de lancer le mining, il ne vous restera plus qu’à exécuter le fichier que vous venez de modifier.

T-rex miner sous HiveOS

L’avantage de HiveOS c’est que la plupart des logiciels de mining sont pré installés dans le système d’exploitation. Ainsi une fois votre rig installé et démarré vous pourrez vous retrouver sur la page de gestion de votre ferme et configurer directement le miner pour les algorithmes les plus connus.

Lorsque vous souhaitez configurer T-Rex miner sous HiveOS les 3 cases à remplir sont celles numérotées sur l’image ci-dessus. (1/2/3 en rouge) donc :

  • L’adresse de votre Wallet de réception
  • La / les URL de la pool de minage
  • Le nom que vous souhaitez donner à votre Rig

Une fois configurer, il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur votre RIG dans l’onglet “Feuille de route” pour lancer le process de mining en cliquant sur la fusée.

Vous êtes perdus ? Pas de soucis un tutoriel plus complet arrivera prochainement sur le site pour présenter HiveOS dans ses moindres détails ! 

Rejoignez donc le Discord pour être sur de ne pas le raté ! 😉

Afin d’obtenir des performances optimales n’oubliez pas de lire la suite sur l’Overclocking un peu plus bas 😉

L’overclock GPU

Overclocker un GPU est le fait de modifier ses fréquences de base pour en tirer le meilleur. En mining, nous allons, dans la grande majorité des cas, réduire certaines fréquences qui ne sont pas utilisées pour un algorithme donné. Vous l’aurez donc compris, pour chaque algorithme, vous aurez un overclock différent.

Un overclock demande du temps, de la patience et beaucoup de tests pour arriver aux valeurs les plus optimales. Chaque carte graphique est unique même 2 modèles de la même marque n’auront pas forcément les mêmes réglages.

Overclock avec MSI Afterburner

Vous l’aurez compris, il faudra passer par un logiciel tiers supplémentaire sous Windows afin de régler vos cartes aux petits oignons. Le logiciel présenté ici est donc MSI Afterburner. Simple d’utilisation, il peut être lancé au démarrage automatiquement (avec plus ou moins de succès)

Vous pourrez donc régler 4 points principaux sur vos cartes :

  • Power Limit (PL) : La puissance maximale alloué à la carte en %
  • Core Clock (CC) : La fréquence du Core de votre carte en MHz
  • Memory Clock (MC) : La fréquence de la mémoire en MHz
  • Fan Speed : Réglage de la vitesse de rotation des ventilateurs en %

Les réglages que vous voyez sur la photo sont adaptés pour une carte 3060 Ti minant de l’ETH. En effet, ETH utilise grandement la MC, mais très peu du CC.

Le PL a également une grande importance, car cela influe sur votre coût électrique lorsque vous minez. De ce fait, il est toujours bon de trouver le bon compromis pour avoir le meilleur Hash/ Watt.

Lors de l’application d’un overclock sous Windows au démarrage, celui-ci n’est pas toujours pris en compte. Vérifiez bien avant de lancer le logiciel de mining que l’OC est bien en place sous peine de voir votre consommation électrique grimper en flèche, voire pire des câbles fondre.

Overclock sous HiveOS

L’avantage tout comme les logiciels de mining sous HiveOS est que tout est intégré. Ainsi, vous pourrez donc aller modifier vos réglages depuis l’interface web sur l’icône qui ressemble à un compteur de vitesse (encadré en rouge sur l’image ci-dessus).

Afin de faire cela, vous pourrez choisir de modifier tous les paramètres d’un coup (1) ou bien chaque carte indépendamment (2).

Avec l’option (1) il est également possible d’écrire les valeurs d’overclock pour chaque GPU en séparant d’un espace comme sur le screen ci-dessous.

Ici encore, les réglages sont fait pour des 3060 Ti pour miner de l’ETH.

Vous pourrez remarquer également que les valeur pour la Fréquence mémoire sont généralement le double de celle sous Windows.

Comment overclock une carte ?

Merci Denis166 de la communauté Crypto Alliance pour l’explication écrite. ;-)

En fonction de l’algorithme choisi, il sera préférable d’augmenter davantage la mémoire ou le core, mais la technique est identique.

On augmente en premier la mémoire de 100 par 100 en regardant le hash, le hash va augmenter petit à petit.

À un moment donné, votre hash va diminuer ou votre GPU planter. Dans les deux cas, vous revenez à la valeur précédente de la fréquence donnée et vous diminuez l’incrément (de 50 en 50 par exemple).

Vous répétez l’opération jusqu’à trouver la fréquence de la mémoire qui vous donne le hash maximum.

Une fois que c’est fait, vous répétez l’opération avec le core en commençant de 50 en 50, jusqu’à trouver le meilleur hash

Tadammmmmmm, vous avez trouvé une partie du meilleur OC.

Une fois ces deux fréquences trouvées, vous devez vous assurer de la stabilité de votre rig, c’est-à-dire 0 reboots, 0 plantages de GPU, 0 invalid shares, 0 stale shares… (on peut tolérer un très faible pourcentage d’invalid share <1%)

Si tel est le cas, diminuez légèrement les fréquences que vous avez trouvées.

Après tout cela, vous pouvez encore diminuer le voltage pour diminuer la consommation de votre rig.

Une fois encore, vous devrez vous assurer de la stabilité de celui-ci.

S’assurer de la stabilité s’effectue sur plusieurs heures, voire même une journée.

Après, il vous restera à trouver le meilleur ratio entre hash et consommation, à ce niveau, c’est un choix personnel

Surveillez TOUJOURS la température de votre carte.

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